NÎMES

   Capitale du Gard depuis 4000 ans, Nîmes s'est imposée grâce à ses richesses culturelles et historiques traversant les époques et les âges. Nichée entre ses Sept collines, Nîmes paresse entre Costières et garrigues au Nord, et petite Camargue au Sud.

                                                                                             PERSONNAGES NÎMOIS            Statues Nimoises   
Le Clos Gaillard    Saint Gervasy

NÎMES la ville Romaine :  Située à proximité d'une source, Nîmes doit son nom à Némoz, divinité de l'eau qui guérit, vénéré par les tribus Gauloises qui étaient alors l'occupant des lieux. Bien plus tard les Romains s'emparèrent de cette croyance. Tout comme ROME, NÎMES est entouré de 7 collines.

La site été depuis longtemps occupé par des gaulois Celte  ( les Volques Arécomiques) du VIe au IVe siècle avant JC ces gaulois font du commerce avec les comptoirs Grec tel que  Marseille, mais c'est ROME qui lui donna toute sa splendeur à partir du IIe siècle Av JC (Le Proconsul Domitius Ahenobarbus qui fut le 1er romains à Nîmes). L'empereur AUGUSTE (de son Vrais Nom Octavien fils adoptif et petit neveux de jules César) de retour d'Égypte eu cours du Ie siècle Av JC développe la ville et lui donne le nom Latin de ‘Colonia Augusta Nemausus’. Il si arrête et donne des terres à ces soldats.  

A la fin du Ie siècle Ap JC Nîmes est une des plus grande ville de l’occident Romain, elle est le chef-lieu d'une grande cité de la province romaine de la Gaule narbonnaise. L'agglomération se développe à partir de l'oppidum vers l'est et vers le sud dans la plaine. Elle est entourée d´une enceinte de plus de 6 Km qui englobe 220 hectares. Un atelier monétaire a fonctionné à Nîmes sous le principat d´Auguste. Trois émissions d'as en cuivre sont connues: ces monnaies portent, au droit, les effigies d´Auguste et d'Agrippa et, au revers, un crocodile enchaîné à une palme avec la légende Col Nem. On peut voir dans cette iconographie un hommage, rendu par les habitants de la colonie de Nemausus à l'empereur Octave Auguste, évoquant sa victoire sur Antoine et Cléopâtre, à la bataille d'Actium (31 avant J.C.). L'emblème de la ville d'aujourd'hui s'inspire de cet as au crocodile.

 Après l'ère romaine, la ville se ressentit de l' âpreté des luttes religieuses, à la suite de la domination des Wisigoths, Charles MARTEL la délivra en 737,de l'occupation des Sarrasins. Au XIIIe siècle les Nîmois prirent le parti des Albigeois, mais la ville se rendit sans résistance au redoutable Simon de MONTFORT. François 1er fit beaucoup pour le relèvement de Nîmes. Nîmes fut aussi un lieu important lors des guerres de religions entre Catholiques et Huguenot. Au XVIIII siècle  Elle fut un centre névralgique du commerce du textile. Un jour un homme qui avait des toiles de tente a eu l’idée d’en faire des pantalons, et c’est comme cela qu’est nées le BLUE-JEAN au USA.

 

Vous pouvez y voir:

Les Arènes : Daté de la fin du I er siècle AP JC, les romains réalisaient des spectacles combats de Gladiateurs, Combats contre des animaux... Par la suite elles furent utilisées comme refuge contre les invasions (Wisigothes et Musulmanes) qui se sont succédées au Moyen Age. Des gens y ont construis leur maison avec les pierres des gradins et des remparts romain. Ce n'est que très tard que les maisons furent détruites et les arènes restaurées

 

La Maison Carré : Dernier reste d’un groupe de lieux public le ‘Forum’ (place couvrant prés de 1 hectare, encadrée de portiques à colonnade corinthienne). Ce fut un temple dédié à Caius et Lucius les fils d’Auguste, un des plus beaux monuments du monde. Aujourd'hui elle sert de lieux d'exposition temporaire. 

Photos 

Le Castelum divisiorum : Point d'arrivé de l'aqueduc long de 50 Km qui amener l'eau par le pont du Gard, il distribue dans tous les quartiers de l’époque une eau pure. La source de Nîmes (sacré) ne suffisez pas au Romain qui décidèrent d’aller chercher de l’eau au Nord d’Uzès à la fontaine de  EURE. L’eau servait à ce laver, boire, à alimenter les fontaines public nombreuses à l’époque, ainsi que des thermes privés ou publics. Le débit est évalué à 450l/s. Il se trouve rue de la Lampèze. Nîmes est l'une des rares cités avec Pompéi, à avoir conservé un château d'eau de l'époque romaine. A remarquer le Mur du fond est une parti du fort Vauban.

La Porte de France :  Aussi connu sous son ancien nom de Porte d'Espagne. Reste des remparts romain, cette porte été une voie d’entrée de la voie Domoticienne. (Rue de la république). Les remparts faisaient plus de 6 km, ils comportaient plus de 60 tours et au moins 5 portes dont il ne reste plus que deux.

Les tours de la porte  d'Auguste : Des tours romaines construites en l'an 16 avant Jésus-Christ, qui flanquaient de part et d'autre la porte d'Auguste, il ne reste plus aujourd'hui que ces marques en demi-cercle sur le sol. Au moyen âge, les tours existent encore et servent de rempart puis de château fort (construit sur les ordres du roi Charles VI en 1391). Au XVII siècle, le château est détruit, mais des érudits nîmois se battent pour que la porte elle même, ainsi que les bases des tours, soient conservées. La statue d'Auguste est une copie en bronze d'une statue trouvée à Prima Porta et conservée au musée du Vatican à Rome. Elle fut donné par Mussolini.

 

 

Les nombreuses découvertes archéologiques faites à Nîmes permettent de restituer une image des habitations gallo-romaines. A côté des luxueuses domus, ornées de mosaïques polychromes, à sujets mythologiques, et de fresques de couleurs vives, il existait des maisons de " standing moyen " pourvues de simples sols en dur ou de mosaïques à décors géométriques et des logis encore plus modestes.

Ces derniers sont souvent implantés sur les flancs de la colline, tandis que les riches demeures se trouvent généralement plantées à côté des centres de l'activité publique, comme le forum de l´Augusteum.

Les objets provenant des fouilles d'habitats et de nécropoles antiques témoignent des activités domestiques, artisanales, commerciales et des rites funéraires de la société gallo-romaine. Fibules, bagues, épingles à cheveux, miroirs, pinces à épiler, strigiles, flacons à huile, boîtes à onguents... laissent entrevoir tout le soin qui était porté à la parure et à l´hygiène du corps. Les foyers culinaires, les amphores et les différentes catégories de céramiques nous renseignent sur la vaisselle utilisée pour les denrées alimentaires.

De nombreuses tombes romaines ont été découvertes à Nîmes durant le Haut Empire. Il s'agit de sépultures à incinération, qui ont livré de très belles urnes en verre, et divers objets de la vie quotidienne, placés auprès des défunts comme offrandes (monnaies, céramiques, miroirs, récipients en bronze, balsamaires en verre, lampes à huile en terre cuite...).

 

Jardin de la Fontaine

 C’est Jacques Philippe MARESCHAL (1689 - 1778) qui fut charger par Louis XV de construire ces Jardins autour de la source. A l’époque Nîmes est devenue une grande ville avec prés de 50 000 habitants. Les travaux dure depuis 15 ans quand faute de finance ils furent stopper en 1760.  C’est le lieu où se font de nos jours les Joutes lors de la Feria de Pentecôte. Le parc fait 12 hectares.

Le culte rendu aux princes divinisés et aux membres de leurs familles occupe une place primordiale dans la religion de l´Empire romain. Dès le dernier quart du premier siècle avant J.C., les romains ont créé un Augusteum (ou sanctuaire impérial) sur le site de la source de Nemausus.

Le Sanctuaire de la Fontaine, englobe l'ancien lieu de culte indigène dans un vaste complexe architectural, au centre duquel se trouvait l´autel impérial. Dans le Jardin de la Fontaine, créé au XVIIIè siècle sur ce site romain, le Temple de Diane demeure le seul vestige antique visible. Mais les aménagements de la partie centrale du jardin à la française respectent le plan de l´Augusteum.

Le Pont de Vierne. Face à l' Hôtel Imperator, un petit pont enjambe le canal de la Fontaine. Ce pont construit dans les années 1750, sous le règne de Louis XV , prend le nom de M. Vierne, propriétaire du terrain sur lequel il est édifié et porte les armoiries des deux intendants du Languedoc qui  présidèrent à l' aménagement des jardins de la Fontaine tout proches, Messieurs Le Nain et De Saint-Priest.

 

Le Temple de diane : déjà en ruine, il fut bombarder lors de la 2 eme guerre mondiale par les Américains. D'après les dernières découvertes  c'était peu être une bibliothèque à coté du temple de Némausus au bord de la source, l'ensemble se composer de 3 bâtiments.

 

 

 

La tour Magne : cette tour de gué Préromaine été au sommet des remparts qui ceinturer la ville sur le Mont Cavalier. Les romains l’ont  consolidé et agrandi vers 15 Av JC, c'était la plus haute tour de l'enceinte Augustéenne. De son sommet par temps clair on peu voir la Mer.

 

Source de la fontaine : Cette source été un lieu de culte  pour les gaulois puis par la suite pour les romains. C’est l’axe de développement de la ville au cours des siècles passés.

 

 

 

 

Canal de la fontaine : Des canaux entourent les jardins. ils servent au joutes lors de la Féria de Pentecôte. L'eau est évacué par plusieurs canaux souterrains qui traversent toute la ville.

 

 

Place de l' HORLOGE : La tour de l'Horloge fut construite au XVeme siècle sur la place de l'ancien hôtel de ville. C'était à l'époque une tour d'observation et de signaux. Elle fut complètement reconstruite au milieu du XVIIIeme siècle, et par la suite fut équipée  d'une cloche.

MAIRIE : Construit en 1703 par l'architecte de la province du Languedoc Charles Augustin Daviler et le nîmois jacques Cubizol, l'édifice exprime le classicisme du XVII° siècle : ligne horizontales, symétrie des façades sur rue et sur cour, rythme ample donné par les arc. La partie droite de la façade, restée inachevée, n'est ajoutée qu'en 1837.  Elle est sur l'emplacement de la trésorerie du Roi datant du Moyen âge. sur la façade rue de la trésorerie une porte en arc brisé, fenêtres style gothique et renaissance. Façade principale et cour de l'époque Louis XIV.

 

ESPLANADE de NIMES

La nouvelle esplanade a été inaugurée le samedi 6 avril 2012

En 1524 Jacques Albenas, consul, faisait construire une plate-forme au devant de la porte de la Couronne. Elle était faite pour les besoins de l'artillerie qui y était installée tantôt pour la réception des personnages à qui étaient dues les salves d'honneur, tantôt pour la défense de la ville. son Histoire

Fontaine PRADIER

 fait à partir d'une plan de QUESTEL par le sculpteur PADRIER, le projet fut lancer en 1844 et finit en 1850. On à comme chapeau au sommet la maison carré en miniature.

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Palais De Justice

 

Construit de 1838 à 1850 sur une surface de 3200 M2 à partir du précédent palais de justice. A l'intérieur se trouve des vestiges Romains, malheureusement on ne peu pas les visiter. Sur la Place des Arènes se trouve l'entrée moderne.

Église St PERPETUS et Félicité*

L’idée première de la réédification de l’ancienne église Sainte Perpétue remonte au-delà de la révolution de 1848, c’était sous l’administration du maire Ferdinand Girard (1832 à 1848). La reconstruction de cette église paroissiale en un lieu plus dégagé avait été envisagée, cette proposition sera repoussée, un autre emplacement "arrosé par le sang des martyrs de la révolution" sera choisit, c'était l'ancienne chapelle des Capucins, théâtre de la bagarre de Nîmes et du massacre du 13 juin 1790. L’église a été construite entre 1852 et 1864. L’architecte était Léon Feuchères.

Monument au Morts

A coté de l'esplanade (square du 11 novembre), on trouve le monument aux morts de la guerre de 14-18. Dans la crypte, la rose des vents évoque les lieux des tragédies. Sur la façade du monument, la ville de Nîmes représentée par une jeune femme coiffée de la Maison Carrée, indique le chemin du Devoir au pauvre Nîmois laissant femme et enfant éplorés... Le sculpteur est Carli, l’architecte Castan, le monument date de 1924.

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En vous promenant dans les rues du centre vous pourrait admirer  ses Musées, sa Cathédrale du Moyen âge, ses Églises ou Temples, ses Hôtels particulier, le fort VAUBAN (ancienne prison construite par le fameux architecte du Roi) est aujourd’hui l’Université de Nîmes. Mais aussi sur les frontons des immeubles des fresques et dans certains immeubles des reste des rempart qui ceinturer la ville sous ROME.

AVENUE FEUCHERES et BOULEVARD TALABOT

LA GARE : Elle fut construite en 1839 et rentra en service à partir de 1843. Le boulevard se dénommait alors boulevard de l’Embarcadère.  Tout le long du viaduc, des plaques rappellent que la SNCF a ouvert de nombreuses arches après l’inondation de 1988. L’une d’entre elles se trouve à proximité de la route de Beaucaire. Là, se joua un sombre drame en 1944, une plaque en témoigne toujours.

PRÉFECTURE : En 1855, l'architecte du département et de la ville, Léon Feuchères, commence la réalisation de l'hôtel de la préfecture dans un style Renaissance et classique. il réalisa aussi l'église Ste Perpétue, l'hôtel du Luxembourg et la restauration de la Manutention. A ne pas confondre avec le baron de Feuchères qui a donné son nom à l'avenue,

On peu aussi admirer les façades de l'ancien Hôtel de police,  du collège feucheres et de nombreux hôtel privé....

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BOULEVARD GAMBETTA et BOULEVARD E. SAINTENAC

Au nord du centre-ville, ce boulevard possède de belles demeures.

- Au numéro 20 du boulevard on peu voir la maison ou est née A DAUDET. Né à Nîmes le 13 Mai 1840, romancier et conteur français, chantre de la Provence, auteur des Lettres de mon moulin (1869) et de Tartarin de Tarascon (1872). Ces succès populaires ont en partie éclipsé son œuvre romanesque qui brosse un vaste tableau réaliste des mœurs des années 1860-1880. La municipalité lui a érigé une statue au début du siècle, elle se trouve toujours square de la Couronne.

 
- L’église St-Charles : Elle fut édifiée sur les plans de Rollin en 1774. Elle possède de beaux tableaux de facture moderne.

Au N° 38, des cariatides ornent le premier étage d’une façade. Au N° 40, la maison des Bertrand-Boulla témoigne de la richesse de l’industrie textile nîmoise des siècles passés. Cette famille de fabricants de tissus fit construire l’immeuble au XIXe. Certains tapis fabriqués par les Bertrand-Boulla sont exposés au musée du Vieux Nîmes. Au sommet de la façade, on peut lire “Manufacture de textiles décoratifs”. Au N°44, on trouva la fameuse mosaïque de Bellérophon en 1950.

Les Casernes Montcalm : situé sur l'actuel boulevard Etienne Saintenac (début Ganbetta). Ces bâtiments de l'armée ont été construits de 1695 à 1700 par l'architecte Daviler. Ils étaient reliés au fort Vauban par des remparts datant de la fin du XVII° siècle.

 

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PS :

Saint Baudile : Homme d’épée vers 280 venus de Palestine, s’installe à Nîmes, alors capitale romaine. Selon la légende, il se rend à une assemblée religieuse de sacrifice dédiée à Jupiter ou à Mercure. En fin parleur et bon guerrier, Baudile prend la parole, parle d’un Christ qui aurait prêché là-bas, dans son lointain pays, s’énerve contre les barbares qui ne l’écoutent plus, renverse les autels, blasphème. Il est décapité sur le champ par l’assistance en furie. Ainsi le Christianisme commence dans le Gard avec le culte du martyr. C’est un tel engouement pour lui que, vers 878, on l’exhume et une délicieuse odeur embaume l’église, la campagne redevient fertile et les sarrasins reculent. Un vrai miracle. Malgré la volonté nîmoise de garder les os du saint entre ses murs, ses restes sont transférés à l’abbaye de Saissi-les-Bois, prés d’Auxerre. Le parcours de l’attelage est, dit on alors, jalonné de nombreux miracles et guérisons. A Nîmes, on apprend que près de la Tour Magne, dans une combe protégée, la tête coupée de saint Baudile a rebondi trois fois, donnant naissance à trois fontaines.

Les Soeurs de Saint Joseth : Les soeurs Hospitalières de St Joseth est une congrégation fondée au Canada dans le sillage de St Vincent de Paul. La gestion de l' Hôtel Dieu de Nîmes leur est confiée en 1663 par l'évêque Cohon.

Ste Perpétue et Ste Félicité sont deux martyres suppliciées dans l’arène en 203 à Carthage. Nîmes est la seule ville de France qui possède une église où sont honorées les deux saintes. On ne sait pas vraiment par quel cheminement le culte de ces martyres nord africaines est arrivé jusqu’à Nîmes.

St Castor tout comme son frère St Léonce, était évêque au Ve siècle, le premier à Apt, le second à Fréjus. Nîmes fête St Castor le 25 septembre et St Léonce le 1° décembre.

Ste Engénie Il semble plausible que vers les VIII et IXeme siècle, des pèlerins nîmois, rentrant de Terre Sainte, aient rapporté des reliques de la sainte martyre romaine décapitée en 257. D’ailleurs, à cette époque, le culte de Sainte Eugénie était très répandu, tant en Occident qu’en Orient et surtout en Espagne. A Nîmes, la chapelle dédiée à la sainte, est le plus ancien lieu de culte toujours utilisé. Dans toutes les archives consultées, sa fête est inscrite au 25 décembre, soit le VIII des calendes de janvier. Ce n’est qu’en 440 que le Pape Jules Ier institua la fête de la nativité (noël) sur l’ensemble de la chrétienté. Donc, dés cette époque, Noël repousse la célébration de la fête de Ste Eugénie au 8eme jour de janvier. Le Missel de Nîmes, imprimé pour la première fois en 1511, garde au 8 janvier cet évènement. Il est resté propre au diocèse de Nîmes jusqu’à la réforme liturgique de Pie X, au XXeme siècle. Aujourd’hui Ste Eugénie est honorée le 7 février. Dans sa chapelle, rue Ste Eugénie à Nîmes, on retrouve dans le chœur, en soubassement de l'autel, sa représentation dans le tombeau. Les événements qui ont marqué la vie de la sainte martyre d’un coté, et la plus ancienne chapelle nîmoise de l’autre sont liés par des anecdotes qui sortent de l’ordinaire.

La légende : Eugénie était fille de Philippe, gouverneur d’Alexandrie en Egypte. A 16 ans, elle avait lu tous les auteurs grecs et latins, et passait pour la plus jolie fille de la ville. Elle se convertit en passant devant un couvent de moines qui chantaient les épîtres de Paul "selon le livre des Apôtres". Ayant revêtu des habits d’hommes, elle entra au couvent et se fit recevoir parmi les moines, qui élurent bientôt Eugène comme leur abbé. Plus tard une certaine Mélanthia, accuse le "père Eugène" de l’avoir violée et rendue mère. Elle s’en plaint au gouverneur Philippe, qui décide de "le" jeter aux lions. Mais Eugénie préfère révéler la vérité, déchire sa tunique, et montre à la foule un sein qui n’a rien de masculin. L’affaire s’arrête là… Eugénie est innocentée ! Par la suite elle regagne Rome pour y fonder un monastère de religieuses. Accusée de Christianisme, elle est conduite au temple de Diane, dont l’idole disparaît subitement. Attachée à une pierre, elle est jetée dans le Tibre, elle surnage. Précipitée dans le feu, celui-ci s’éteint. Laissée en prison sans nourriture, elle est rassasiée par le Christ. Il fallut la décapiter en 257 pour mettre fin à ses prodiges.