NÎMES
Capitale du Gard depuis 4000 ans, Nîmes s'est imposée grâce à ses richesses culturelles et historiques traversant les époques et les âges. Nichée entre ses Sept collines, Nîmes paresse entre Costières et garrigues au Nord, et petite Camargue au Sud.
Le Clos Gaillard Saint Gervasy
NÎMES
la ville Romaine :
Située à proximité
d'une source, Nîmes doit son nom à Némoz, divinité de l'eau
qui guérit, vénéré par les tribus Gauloises qui étaient
alors l'occupant des lieux. Bien plus tard les Romains
s'emparèrent de cette croyance. Tout comme ROME, NÎMES est
entouré de 7 collines. |
Vous pouvez y voir:
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Les nombreuses découvertes archéologiques faites à Nîmes permettent de restituer une image des habitations gallo-romaines. A côté des luxueuses domus, ornées de mosaïques polychromes, à sujets mythologiques, et de fresques de couleurs vives, il existait des maisons de " standing moyen " pourvues de simples sols en dur ou de mosaïques à décors géométriques et des logis encore plus modestes. |
Jardin de la Fontaine C’est Jacques Philippe MARESCHAL
(1689 - 1778) qui fut charger par Louis XV de construire ces Jardins autour de la source. A l’époque Nîmes est devenue une grande ville avec prés de 50 000 habitants. Les travaux dure depuis 15 ans quand faute de finance ils furent stopper en 1760. C’est le lieu où se font de nos jours les Joutes lors de la Feria de Pentecôte.
Le parc fait 12 hectares. Le Pont de Vierne. Face à l' Hôtel Imperator, un petit pont enjambe le canal de la Fontaine. Ce pont construit dans les années 1750, sous le règne de Louis XV , prend le nom de M. Vierne, propriétaire du terrain sur lequel il est édifié et porte les armoiries des deux intendants du Languedoc qui présidèrent à l' aménagement des jardins de la Fontaine tout proches, Messieurs Le Nain et De Saint-Priest.
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ESPLANADE de NIMES La nouvelle esplanade a été inaugurée le samedi 6 avril 2012 En 1524 Jacques Albenas, consul, faisait construire une plate-forme au devant de la porte de la Couronne. Elle était faite pour les besoins de l'artillerie qui y était installée tantôt pour la réception des personnages à qui étaient dues les salves d'honneur, tantôt pour la défense de la ville. son Histoire
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En vous promenant dans les rues du centre vous pourrait admirer ses Musées, sa Cathédrale du Moyen âge, ses Églises ou Temples, ses Hôtels particulier, le fort VAUBAN (ancienne prison construite par le fameux architecte du Roi) est aujourd’hui l’Université de Nîmes. Mais aussi sur les frontons des immeubles des fresques et dans certains immeubles des reste des rempart qui ceinturer la ville sous ROME.
AVENUE FEUCHERES et BOULEVARD TALABOT LA GARE : Elle fut construite en 1839 et rentra en service à partir de 1843. Le boulevard se dénommait alors boulevard de l’Embarcadère. Tout le long du viaduc, des plaques rappellent que la SNCF a ouvert de nombreuses arches après l’inondation de 1988. L’une d’entre elles se trouve à proximité de la route de Beaucaire. Là, se joua un sombre drame en 1944, une plaque en témoigne toujours. PRÉFECTURE : En 1855, l'architecte du département et de la ville, Léon Feuchères, commence la réalisation de l'hôtel de la préfecture dans un style Renaissance et classique. il réalisa aussi l'église Ste Perpétue, l'hôtel du Luxembourg et la restauration de la Manutention. A ne pas confondre avec le baron de Feuchères qui a donné son nom à l'avenue, On peu aussi admirer les façades de l'ancien Hôtel de police, du collège feucheres et de nombreux hôtel privé.... |
BOULEVARD GAMBETTA et BOULEVARD E. SAINTENAC Au nord du centre-ville, ce boulevard possède de belles demeures.
- Au numéro 20 du boulevard on peu
voir la maison ou est née A DAUDET.
Né à Nîmes le 13 Mai
1840, romancier et conteur français,
chantre de la
Provence, auteur des Lettres de mon moulin (1869) et de Tartarin de
Tarascon (1872). Ces succès populaires ont en partie éclipsé son œuvre romanesque qui brosse un vaste tableau réaliste des mœurs des
années 1860-1880. La municipalité lui a érigé une statue au début du
siècle, elle se trouve toujours square de la Couronne. Au N° 38, des cariatides ornent le premier étage d’une façade. Au N° 40, la maison des Bertrand-Boulla témoigne de la richesse de l’industrie textile nîmoise des siècles passés. Cette famille de fabricants de tissus fit construire l’immeuble au XIXe. Certains tapis fabriqués par les Bertrand-Boulla sont exposés au musée du Vieux Nîmes. Au sommet de la façade, on peut lire “Manufacture de textiles décoratifs”. Au N°44, on trouva la fameuse mosaïque de Bellérophon en 1950. Les Casernes Montcalm : situé sur l'actuel boulevard Etienne Saintenac (début Ganbetta). Ces bâtiments de l'armée ont été construits de 1695 à 1700 par l'architecte Daviler. Ils étaient reliés au fort Vauban par des remparts datant de la fin du XVII° siècle. |
PS :
Saint Baudile : Homme d’épée vers 280 venus de Palestine, s’installe à Nîmes, alors capitale romaine. Selon la légende, il se rend à une assemblée religieuse de sacrifice dédiée à Jupiter ou à Mercure. En fin parleur et bon guerrier, Baudile prend la parole, parle d’un Christ qui aurait prêché là-bas, dans son lointain pays, s’énerve contre les barbares qui ne l’écoutent plus, renverse les autels, blasphème. Il est décapité sur le champ par l’assistance en furie. Ainsi le Christianisme commence dans le Gard avec le culte du martyr. C’est un tel engouement pour lui que, vers 878, on l’exhume et une délicieuse odeur embaume l’église, la campagne redevient fertile et les sarrasins reculent. Un vrai miracle. Malgré la volonté nîmoise de garder les os du saint entre ses murs, ses restes sont transférés à l’abbaye de Saissi-les-Bois, prés d’Auxerre. Le parcours de l’attelage est, dit on alors, jalonné de nombreux miracles et guérisons. A Nîmes, on apprend que près de la Tour Magne, dans une combe protégée, la tête coupée de saint Baudile a rebondi trois fois, donnant naissance à trois fontaines. Les Soeurs de Saint Joseth : Les soeurs Hospitalières de St Joseth est une congrégation fondée au Canada dans le sillage de St Vincent de Paul. La gestion de l' Hôtel Dieu de Nîmes leur est confiée en 1663 par l'évêque Cohon. Ste Perpétue et Ste Félicité sont deux martyres suppliciées dans l’arène en 203 à Carthage. Nîmes est la seule ville de France qui possède une église où sont honorées les deux saintes. On ne sait pas vraiment par quel cheminement le culte de ces martyres nord africaines est arrivé jusqu’à Nîmes. St Castor tout comme son frère St Léonce, était évêque au Ve siècle, le premier à Apt, le second à Fréjus. Nîmes fête St Castor le 25 septembre et St Léonce le 1° décembre. Ste Engénie Il semble plausible que vers les VIII et IXeme siècle, des pèlerins nîmois, rentrant de Terre Sainte, aient rapporté des reliques de la sainte martyre romaine décapitée en 257. D’ailleurs, à cette époque, le culte de Sainte Eugénie était très répandu, tant en Occident qu’en Orient et surtout en Espagne. A Nîmes, la chapelle dédiée à la sainte, est le plus ancien lieu de culte toujours utilisé. Dans toutes les archives consultées, sa fête est inscrite au 25 décembre, soit le VIII des calendes de janvier. Ce n’est qu’en 440 que le Pape Jules Ier institua la fête de la nativité (noël) sur l’ensemble de la chrétienté. Donc, dés cette époque, Noël repousse la célébration de la fête de Ste Eugénie au 8eme jour de janvier. Le Missel de Nîmes, imprimé pour la première fois en 1511, garde au 8 janvier cet évènement. Il est resté propre au diocèse de Nîmes jusqu’à la réforme liturgique de Pie X, au XXeme siècle. Aujourd’hui Ste Eugénie est honorée le 7 février. Dans sa chapelle, rue Ste Eugénie à Nîmes, on retrouve dans le chœur, en soubassement de l'autel, sa représentation dans le tombeau. Les événements qui ont marqué la vie de la sainte martyre d’un coté, et la plus ancienne chapelle nîmoise de l’autre sont liés par des anecdotes qui sortent de l’ordinaire. La légende : Eugénie était fille de Philippe, gouverneur d’Alexandrie en Egypte. A 16 ans, elle avait lu tous les auteurs grecs et latins, et passait pour la plus jolie fille de la ville. Elle se convertit en passant devant un couvent de moines qui chantaient les épîtres de Paul "selon le livre des Apôtres". Ayant revêtu des habits d’hommes, elle entra au couvent et se fit recevoir parmi les moines, qui élurent bientôt Eugène comme leur abbé. Plus tard une certaine Mélanthia, accuse le "père Eugène" de l’avoir violée et rendue mère. Elle s’en plaint au gouverneur Philippe, qui décide de "le" jeter aux lions. Mais Eugénie préfère révéler la vérité, déchire sa tunique, et montre à la foule un sein qui n’a rien de masculin. L’affaire s’arrête là… Eugénie est innocentée ! Par la suite elle regagne Rome pour y fonder un monastère de religieuses. Accusée de Christianisme, elle est conduite au temple de Diane, dont l’idole disparaît subitement. Attachée à une pierre, elle est jetée dans le Tibre, elle surnage. Précipitée dans le feu, celui-ci s’éteint. Laissée en prison sans nourriture, elle est rassasiée par le Christ. Il fallut la décapiter en 257 pour mettre fin à ses prodiges. |