PERSONNAGES NÎMOIS

 

Guillaume Apollinaire : C'est à l'hôtel du Midi, square de La Couronne que Guillaume Apollinaire (1880 1918) vit une histoire d'amour avec celle qu'il surnomme Lou, Louise de Coligny-Châtillon. Cette aventure se termine par une douloureuse rupture qui lui inspire "les Poèmes à Lou".

Auguste (63 av. - 14 ap. J.C.) : Premier empereur romain. Il fut divinisé et installa les vétérans de la guerre contre Antoine à Nîmes, ce qui fit la prospérité de la cité (cette théorie est contestée de nos jours).

Henri Bataille : (1872-1922), poète et auteur dramatique français de la Belle Époque, qui connut un grand succès avec des drames pathétiques et sentimentaux. Né à Nîmes, Henri Bataille se destina d'abord à la carrière de peintre, mais c'est comme auteur de théâtre qu'il devint célèbre. Entre l'année 1900 et la Première Guerre mondiale (1914-1918), il fut en effet le dramaturge français le plus en vue. Parmi ses pièces, qui font de la passion amoureuse le principal ressort du comportement humain figurent Ton sang (1897), son premier grand succès, Maman Colibri (1904), la Marche nuptiale (1905) et la Femme nue (1908). Ces pièces pathétiques, alimentées souvent par les chroniques de faits divers, paraissent pour la plupart extrêmement datées aux yeux du lecteur moderne. Bataille est aussi l'auteur d'un recueil poétique, la Chambre blanche (1895), d'un recueil de poèmes belliqueux la Divine Tragédie (1917) et de la Quadrature de l'amour (1920).

Saint Baudile :
Homme d’épée vers 280 venus de Palestine, s’installe à Nîmes, alors capitale romaine. Selon la légende, il se rend à une assemblée religieuse de sacrifice dédiée à Jupiter ou à Mercure. En fin parleur et bon guerrier, Baudile prend la parole, parle d’un Christ qui aurait prêché là-bas, dans son lointain pays, s’énerve contre les barbares qui ne l’écoutent plus, renverse les autels, blasphème. Il est décapité sur le champ par l’assistance en furie. Ainsi le Christianisme commence dans le Gard avec le culte du martyr. C’est un tel engouement pour lui que, vers 878, on l’exhume et une délicieuse odeur embaume l’église, la campagne redevient fertile et les sarrasins reculent. Un vrai miracle. Malgré la volonté nîmoise de garder les os du saint entre ses murs, ses restes sont transférés à l’abbaye de Saissi-les-Bois, prés d’Auxerre. Le parcours de l’attelage est, dit on alors, jalonné de nombreux miracles et guérisons. A Nîmes, on apprend que près de la Tour Magne, dans une combe protégée, la tête coupée de saint Baudile a rebondi trois fois, donnant naissance à trois fontaines.

Marc Bernard : 
(1900-1983) c' est une figure atypique de la littérature française. Né à Nîmes, il quitte l'école à 12 ans, se forme seul et el comme critique littéraire au Monde. Il reçoit le prix Goncourt en 1942 pour "Pareil à des enfants". ( Av Feuchères)

François de Bernis (XVIIIe) : Né à Nîmes, il devint courtisan de la cour de Louis XV, cardinal puis ambassadeur à Rome. Son tombeau se trouve dans la cathédrale St-Castor.

Antoine Bigot :
(1825-1897) est considéré comme le plu populaire poète nÎmois. Il décrit dans ses œuvres les petit personnages de sa ville. Son buste se trouve tout près de la statue de Reboul dans les jardins de la Fontaine. Dans son livre “Bourgadieiro”, il dit : “J’ai voulu noter un bruit qui s’éteint” en parlant des petites gens et de leur langage.

Jean Bonfa :  (1638 - 1724) : Astronome nîmois.

Auguste Bosc : (1828 - 1878) Sculpteur né à Nîmes, élève de Pradier. Il a sculpté la statue d’Antonin, le chemin de croix de l’église St-Paul et divers autres oeuvres locales.

Numa Boucoiran : (1805 - 1875) Peintre nîmois ami et disciple de Xavier Sigalon. Il a décoré plusieurs salles du palais de justice.

Briçonnet : (XVe - XVIe) Nom de plusieurs évêques de Nîmes.

Cavalier : (XIXe) Maire de Nîmes qui a entrepris le reboisement de la colline de la Tour Magne. Il lui a laissé son nom.

René Char : (1907 - 1988) Le poète surréaliste vauclusien vécut à Nîmes en 1927. Il habitait la caserne et fit publier “Tombeau du secret” à Nîmes.

Antime-Denis Cohon : Evêque de Nîmes de 1634 à 1644 et de 1655 à 1670 artisan controversé et efficace du renouveau et de la contre offensive catholique contre la réforme protestant.

Gaston Darboux : (1842-1917), mathématicien français, qui a fait la synthèse des connaissances du XIXe siècle sur la géométrie infinitésimale et a permis le développement ultérieur de cette discipline. Né à Nîmes, Gaston Darboux entre à l'École normale supérieure à Paris en 1861. Il y publie son premier article sur les surfaces orthogonales, et devient professeur dans le secondaire de 1867 à 1872. À partir de 1873, il enseigne les mathématiques à la Sorbonne, et devient le successeur de Chasles en 1880 à la chaire de géométrie supérieure. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1884, et en devient secrétaire perpétuel en 1900. Ses travaux portent essentiellement sur une description par l'analyse des propriétés des courbes ou des surfaces, qu'il décrit dans les quatre tomes des Leçons sur la théorie générale des surfaces publiés entre 1887 et 1896. Il montre dans ces ouvrages une profonde compréhension des connections existant entre nombre de branches des mathématiques. Dans Sur une classe remarquable de courbes algébriques publié en 1873, il procède à une étude analytique et géométrique des courbes, utilisant les nombres complexes pour ses démonstrations.

Alphonse Daudet :
  (1840-1897) Né à Nîmes, Alphonse Daudet passe son enfance dans l’entreprise de soierie paternelle. Il fait ses études secondaires à Lyon où la famille, ruinée, s’est exilée. Il doit quitter le lycée à seize ans pour un emploi de maître d’études au collège d’Alès. Il rejoint ensuite son frère à Paris pour tenter une carrière littéraire, mais y mène une vie difficile et misérable. Il publie un recueil de vers, les Amoureuses (1858), qui obtient un succès mondain, place quelques chroniques dans des journaux et devient secrétaire particulier du duc de Morny, personnage influent du second Empire. Ce poste lui assure une aisance financière et lui laisse beaucoup de loisirs pour écrire. Il effectue des voyages rendus nécessaires par une santé compromise. Chantre de la Provence, auteur des Lettres de mon moulin (1869), de Tartarin de Tarascon (1872), de la Chèvre de M. Seguin et du Petit chose. Ces succès populaires ont en partie éclipsé son œuvre romanesque qui brosse un vaste tableau réaliste des mœurs des années 1860-1880.

Ernest Denis : ( XIXe - XXe) Nîmois historien du peuple tchèque. Il fut plébiscité pour la présidence de Tchécoslovaquie mais se désista. Le lycée Daudet possède toujours une section de tchèque, Nîmes est jumelée avec Prague. La statue de Denis se trouve Place d’Assas, côté opposé à la Maison Carrée. Un coffret contient un peu de terre de Bohème.

Gaston Doumergue :  (1863-1937), Né à Aigues-Vives (Gard), issu d'une famille de propriétaires terriens de confession protestante, Gaston Doumergue fut avocat au barreau de Nîmes, élu député du Gard en 1893 puis sénateur du Gard à partir de 1910. Cet homme d'État français, président de la République (1924-1931) puis président du Conseil qui tenta vainement de renforcer les prérogatives du gouvernement face aux assemblées parlementaires dans le cadre des institutions de la IIIe République. Retiré de la vie politique à l'issue de son mandat en 1931, il fut rappelé à la présidence du Conseil par le président Albert Lebrun après les émeutes du 6 février 1934, qui avaient provoqué la démission de Daladier. Il forma alors un gouvernement d'union nationale pour surmonter la crise politique et financière qui menaçait de se transformer en crise de régime, et s'entoura notamment d'Édouard Herriot, d'André Tardieu, de Louis Barthou et du maréchal Pétain. Désireux de combattre la toute-puissance du Parlement qui paralysait toute initiative gouvernementale, il élabora un projet conférant au gouvernement le droit de dissoudre la Chambre des députés sans l'autorisation du Sénat, et donnant à l'exécutif des pouvoirs plus importants en matière financière. Abandonné par ses ministres radicaux qui l'accusaient de tentations autoritaires, il dut présenter sa démission dès novembre 1934.

Jean Duplan : (XIXe) Maire de la ville qui a laissé son nom à une colline nîmoise.

Vincent FaÏta : (1923-1943) fonde le premier groupe des Francs Tireurs Partisans du sud. Un autre résistant, Jean Robert, essaye de le libérer mais il est capturé par les Allemands. Tous deux sont guillotinés dans la cour de la maison d'arrêt de Nîmes le 22 avril 1943.

Feuchères : (XIXe) Pour des raisons bien précises, il ne voulut pas de l’héritage de sa femme et en fit cadeau aux oeuvres charitables nîmoises. La ville, en signe de reconnaissance, donna son nom à l’avenue.

Esprit Fléchier : (1632 - 1710) Évêque de Nîmes pendant la guerre des Camisards. Il fut reçu à l’Académie française en même temps que Racine (1673).
 
Graverol : (XVIIe) Un des fondateurs de l’académie de Nîmes. Il était protestant et fut persécuté pour ses convictions.

François Pierre Guillaume Guizot : (1787-1874), homme politique et historien français. Né à Nîmes, de parents protestants, François Guizot émigre en Suisse avec sa famille pour fuir la Terreur sous laquelle son père a été exécuté. En 1805, il quitte Genève pour Paris où il entreprend de brillantes études. Reconnu pour son érudition et sa capacité de travail, il devient professeur d’histoire moderne à la Sorbonne dès 1812.  Lors de la Restauration, il rallie le parti du « juste milieu » (favorable au libéralisme et à la monarchie constitutionnelle), et s’oppose alors aux « ultras » désireux d’un retour à l’Ancien Régime et dirigés par le frère de Louis XVIII (le futur Charles X). Les convictions de Guizot le rapprochent du roi qui cherche à concilier les intérêts de la bourgeoisie libérale et des royalistes. Laissant de côté ses activités d’enseignant, il occupe de 1816 à 1820 le secrétariat général du ministère de l’Enseignement, puis de la Justice, avant d’entrer au Conseil d’État. Revenu à l’histoire après la chute du cabinet Decazes (février 1820), il retrouve pour un temps la Sorbonne. En effet, avec l’avènement de Charles X, Guizot passe dans l’opposition et ses attaques contre le ministère Villèle lui valent une suspension de 1822 à 1828. Il profite de cette retraite forcée pour publier ses critiques dans le Globe, prônant la doctrine libérale et le credo « Aide-toi, le ciel t’aidera ». En 1830, François Guizot participe au renversement de Charles X — notamment en signant l’« adresse des 221 » —, avant d’être élu député de Lisieux. Le parti de la Résistance, dont il est le fondateur, est hostile à toutes les concessions démocratiques et défend une monarchie bourgeoise garantissant l’État contre les républicains ; c’est dans cet état d’esprit que Guizot entre au gouvernement. Après avoir occupé l’Intérieur (1830), il obtient le portefeuille de l’Instruction publique (1832-1837) et réorganise l’enseignement primaire : loi de juin 1833, complétée par celle de 1841 restreignant le travail des enfants. En charge des Affaires étrangères (1840-1847) — après une ambassade à Londres —, Guizot poursuit une politique de rapprochement avec la Grande-Bretagne. Quoique sous l’autorité nominale du président du Conseil Soult, il est de fait, dès 1840, le véritable chef du gouvernement et, depuis le retrait de Thiers, l’unique chef de file de la « Résistance ». Soutenu par la France des notables et de la bourgeoisie d’affaire, il concourt à l’essor de l’industrie, du commerce, du crédit et lance la révolution du chemin de fer ; son maître mot, révélateur de son option capitaliste est sa célèbre formule, prononcée en 1843 lors d’un banquet en province : « Enrichissez-vous par le travail, par l’épargne et la probité ».  Ayant délaissé la condition ouvrière et refusant toute réforme électorale (sur la baisse du cens), Guizot doit affronter la critique conjuguée des ultras et des républicains. Son gouvernement devient de plus en plus autoritaire, et vire vers un ultra conservatisme que la crise économique de 1846 rend difficilement supportable à l’opposition, que ce soit celle de la petite bourgeoisie ou du prolétariat urbain. Ses élans d’autoritarisme scellent son destin : lorsqu’au début de l’année 1848, Guizot interdit de nouveau les réunions publiques de l’opposition, il déclenche un mouvement révolutionnaire que sa démission ne peut enrayer et qui aboutit à la fin du règne de Louis-Philippe (voir campagne des Banquets).  Exilé en Belgique puis en Grande-Bretagne, Guizot revient en France en 1849. Il choisit alors de vivre à l’écart du pouvoir, se consacrant à la rédaction de ses mémoires (Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps) et reprend ses recherches historiques. En 1820, il a déjà rédigé un manifeste monarchiste et parlementariste, Du gouvernement de la France, tout en publiant plusieurs études sur l’histoire de France et de l’Angleterre (notamment des Essais sur l’histoire de France). Professeur de formation et pédagogue, il rédige, à la fin de sa vie, une Histoire de France racontée à mes petits enfants.  Membre de l’Académie française à partir de 1836, Guizot, qui n’a jamais cessé d’être homme de lettres, reste l’un des principaux historiens du XIXe siècle et participe à la grande tradition contemporaine des hommes politiques, tels Thiers, Blanc ou Quinet, versés dans la science historique. L’ensemble de l’œuvre historique de Guizot reste marqué par l’empreinte de son engagement politique, ce qui a plus tard incité l’historien Gabriel Monod à dire de lui que, en dépit de son pragmatisme et de ses contributions scientifiques, Guizot a été une « personnalité » plus qu’un « savant ».

Guillemette : (XIIe) Épouse de Bernard Aton V, vicomte de Nîmes. C’est elle qui fit prêter serment aux chevaliers des arènes afin qu’ils restent fidèles au comte de Toulouse en 1166.

Montcalm de Saint-Véran, Louis Joseph,
marquis de (1712-1759), général français, qui défendit les possessions françaises en Amérique du Nord. Né à Nîmes, Montcalm entre dans l’armée à l’âge de neuf ans. Au cours des années suivantes, il combat en Rhénanie, à Prague et en Italie, campagnes lors desquelles il est blessé cinq fois. En 1756, il reçoit la charge de maréchal de camp et la mission de diriger les troupes françaises en Amérique du Nord, lors de la guerre de Sept Ans. Il remporte de brillantes victoires (William-Henry, 1757, Carillon, 1758). Mais les Anglais, après avoir pris la forteresse de Louisbourg (Nouvelle-Écosse), remontent le fleuve Saint-Laurent vers la ville de Québec. Ils débarquent à l’île d’Orléans et tentent de passer sur la rive nord, près des chutes de Montmorency où les Français, qui les attendent, parviennent à les repousser. Maîtres du fleuve, les Anglais bombardent la capitale pendant plusieurs jours. Mais, l’automne arrivant, les navires, dirigés par l’amiral Saunders, doivent prendre le chemin du retour avant d’être pris dans les glaces. Le commandant des troupes anglaises, James Wolfe, décide alors d’effectuer un débarquement en force dans la nuit du 12 septembre 1759. Montcalm, campé sur la côte de Beauport, est pris par surprise. Apprenant la nouvelle du débarquement des Anglais sur les plaines d’Abraham, il arrive avec ses troupes pour les affronter. Sans attendre des renforts, pourtant à proximité, l’armée régulière française fait face aux troupes anglaises. Les miliciens canadiens et les alliés amérindiens, postés dans les zones boisées, font également feu. Cependant, le combat tourne vite en faveur des assaillants anglais. Le commandant anglais, James Wolfe, meurt et Montcalm, blessé mortellement, décède le lendemain. Il est inhumé dans un cratère d’obus sous la chapelle des Ursulines. Ce combat, appelé depuis bataille des plaines d’Abraham, permet aux Anglais de prendre Québec et de préparer l’attaque sur Montréal, qui tombera l’année suivante face à l’avance conjuguée des troupes britanniques venues à partir de Québec, par la rivière Richelieu, et à l’ouest par le fleuve Saint-Laurent.

Mathieu Lacroix : (1819 - 1864) Poète occitan né à Nîmes. Il était artisan maçon.

Bernard Lazare : Fils d'un négociant tailleur Nîmois (1865-1903), ce journaliste libertaire juif écrit un essai sur l'antisémitisme et est l'un des premiers à défendre le capitaine Dreyfus. Près de l’entrée est du jardin de la Fontaine, une plaque a été apposée. (rue de Bernis)

Marguerite Long :
Cette Nîmoise (1874-1966) prend ses premières leçons de piano au conservatoire de sa ville natale, Nîmes. Concertiste, elle contribue à faire connaître l'œuvre de Ravel. Un concours de musique classique national porte son nom. (14 Grand Rue)

Jorgi Martin
Cet écrivain nîmois mort en 1881 obtient le rang de majoral au Felibrige, l'école de Frédéric Mistral. (6 rue Curateri)

Albin Michel :
(XIXe) Archiviste municipal de Nîmes, il a écrit un livre sur les rues de la ville.

Gaston Milhaud :
(1858-1918) enseigne à la Sorbonne. Ce Nîmois d'origine, agrégé de mathématiques, a publié des ouvrages scientifiques et historiques. (rue St Castor)

Frédéric Mistral
C'est dans un hôtel au 22 bd Courbet qui fait le coin entre le Bureau et le Cat's hôtel que Frédéric Mistral ( 1830-1914) loge à Nîmes quand il vient passer son bac. Le poète provençal a défendu les traditions de sa région et a notamment publié le premier dictionnaire Provençal Français. ( autre adresse :  2 rue Briçonnet ou il écrivit des poésies )

Léopold Morice : (1846 - 1920) Sculpteur né à Nîmes. On lui doit les deux statues de la façade de la galerie Jules Salles.

Charles Joseph Natoire :  (1700-1777), peintre français, l’un des maîtres du style rococo. Né à Nîmes, Charles Joseph Natoire obtient en 1721 son premier prix de peinture à l’École nationale des beaux-arts de Paris avec "Manué offrant un sacrifice pour obtenir un fils". Il séjourne à Rome où il parfait son talent et entre en 1734 à l’Académie de France à Rome où il est nommé professeur deux ans plus tard. Peintre galant, dans le style de Boucher, il orne, entre 1737 et 1740, tous les panneaux peints du salon ovale de l’hôtel de Soubise, de scènes retraçant la vie de Psyché. Dans ce même chantier travaillent aussi Carle Van Loo, Restout, Boucher et Trémolière. Personnalité originale de la tradition rococo, Natoire est un peintre et dessinateur au goût raffiné et mesuré, particulièrement inspiré par le genre lyrique (l’Éducation de l’Amour ; Narcisse se mirant dans la fontaine ; les Trois Grâces ; Louis, dauphin ; la Jeunesse et la Vertu présentant deux princesses à la France...). Entre 1735 et 1744, Natoire dessine également avec bonheur des cartons pour des tapisseries de Beauvais qu’il réalise dans le style Louis XV. Nommé directeur de l’Académie de France à Rome de 1751 à 1775, il y accueille vraisemblablement Hubert Robert. Outre les décors, il signe, notamment en Italie, de nombreux paysages.

Jean Nicot :
Jean Nicot (1530 1600, 1 place de l'Horloge), né à Nîmes est ambassadeur de France au Portugal. c' est de ce pays qu'il ramène 1561 un produit dont il répand l'usage en France: le tabac.  Secrétaire d’Henri II, Jean Nicot, seigneur de Villemain, devient ambassadeur de François II à Lisbonne à partir de 1559. À son retour du Portugal en 1561, il rapporte en France une plante, « le tabaco », que l’on baptise de son nom, « nicotiane ». Il est l’auteur d’un des premiers dictionnaires de la langue française le Thresor de la langue française, paru après sa mort, en 1606.

Jean Paulhan :  (1884-1968), dont une plaque à son nom surplombe l'entrée du Prolé, règne Sur les belles Lettres: il dirige la Nouvelle revue française avant de fonder dans la clandestinité les Lettres françaises. Chercheur d'or né, à Nîmes, il a aussi été planteur puis professeur à Madagascar. En 1963, il est admis à l'Académie française. (20 rue Jean Reboul)

James Pradier : (1794 - 1852) Sculpteur à qui l’on doit, entre autres, la fontaine de l’Esplanade et une statue dans un mausolée du cimetière protestant.

Charles Questel : (1797 - 1888) Architecte ayant réalisé l’église St-Paul et la fontaine Pradier.

Jean-Paul Rabaut : Dit Saint Etienne (1742-1793) est le fils du pasteur Paul Rabaut. Il joue un grand rôle pour l'adoption de l'Édit de tolérance de 1788 qui instaure la liberté de culte pour les protestants. Il lutte pour la liberté de la presse et préside l'Assemblée nationale en 1790. député du tiers-état de la sénéchaussée de Nîmes et de Beaucaire aux états généraux de 1789, figure au nombre de ces Hommes de la Liberté que le Gard compte parmi ses citoyens. Instigateur de l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, il œuvre et fait ainsi inscrire dans la loi la reconnaissance de deux droits fondamentaux : la liberté d'opinion et la liberté religieuse. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. Art. 10 -Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Il est guillotiné en 1793 ( rue Rabaut st Etienne)

Paul Rabaut : il a vécu à Nîmes au XVIIIe siècle est l'un des plus célèbres pasteurs du Désert. A l'angle rue Jean Reboul et rue Ste. Irsule, se dressait sa maison, le "logis de la Tête d'Or".

Louis Raoul : (XVe) Fondateur de l’institution de l’Avocat des pauvres.

Max Raphel : (XIXe) Architecte né à Nîmes, il construisit le musée des Beaux-Arts et la galerie Jules Salles.

Jean Reboul : ( 1796-1864), boulanger poète, a composé de nombreuses chansons satiriques et des poésies mélancoliques. Cet ami de Lamartine, qui a sa plaque sur l'angle de la rue des Trois-Maures, a aussi publié des poèmes en langue d'Oc. Sa statue sculptée par Auguste Bosc se trouve sous un micocoulier au jardin de la Fontaine. (Rue Jean Reboul)

Pierre Scatisse : (XIVe) Il était trésorier de la sénéchaussée de Nîmes. Lors de la captivité de Jean le Bon à Londres durant la guerre de Cent Ans et fut donc chargé de surveiller la collecte des impôts dans le Languedoc.

Jacques Séguier  : (1671-1687) Evêque de Nîmes, peu aimer par ces diocésains et dépassé par le problèmes de la réunions des protestants.

Séguier : (1703 - 1784) C’est lui qui déchiffra l’inscription sur le fronton de la Maison Carrée. Au n°7 de la rue qui porte son nom, on peut voir sa maison qui fut utilisée comme lieu de séances de l’Académie de Nîmes.

Pierre Sémard : (1887 - 1942) Militant communiste, cheminot membre du conseil d’administration de la SNCF lors de sa création. Il fut fusillé par les nazis le 7 mars 1942.

Benjamin Valz : (1787-1867) est un astronome qui a contribué à établir la carte du ciel. Avec Son disciple Laurent, il découvre une petite planète qu'il baptise Nemausus en Hommage à sa ville natale, Nîmes. (angle rue nationale et rue des lombards)