Alphonse DAUDET :
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Un
26 mai, il y a 113 ans, le conseil municipale de Nîmes décide
d'ériger un monument à la mémoire de l'écrivain Nîmois Alphonse
DAUDET, mort quelques mois plus tôt. Un comité local est créé
pour collecter des fonds. Le coût de l'oeuvre est estimé à 45
000 francs. L'emplacement est choisi au mois de juin suivant, au
départ le jardin de la fontaine, puis la place d'ASSAS, au final
le square de la Couronne. La statue est l'oeuvre d'Alexandre
Falguière, qui meurt en 1900 sans l'avoir terminée. Le monument
est d'ailleurs inauguré en l'état. La statue est achevée en
octobre 1900, six mois aprés son inauguration, par un élève de
Falguière nommé Bloch.
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Jeanne d'ARC : |
Cette
statue de Jeanne d'Arc est l'oeuvre du sculpteur français Maxime
Réal del Sarte, fondateur du mouvement royaliste les Camelots du
Roi. Le monument aurait dû être inauguré le 8 mai 1944 mais sa
mise en place est retardée par crainte d'actes de vandalisme.
Dès 1957, le conseil municipal vote un crédit de 500 000 francs
pour les frais d'érection. Mais il faut attendre 1969 pour que
la statue trouve sa place dans le jardin entourant l'église
SaintBaudile, préféré à la place d'Assas, à la cour d'honneur
du musée du Vieux Nîmes et à la ZUP. |
Ernest DENIS :
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L'histoire de la statue d'Ernest Denis, place d'Assas,
est presque aussi mouvementée que celle de l'homme qu'elle
honore. Spécialisé dans l'histoire des peuples slaves,
l'historien Ernest Denis, né en 1849 à Nîmes, est l'un des
artisans majeurs de la naissance en 1918 de la Tchécoslovaquie,
fusion de deux régions de l'empire austro-hongrois : la Moravie
et la Bohême. En 1925, un premier monument est érigé à Nîmes :
une statue montée sur un piédestal qui contient une poignée de
terre de Bohême et deux parchemins signés par les présidents
français et tchécoslovaque de l'époque. Mais les Allemands, par
besoin de métal et volonté de faire disparaître la statue, la
font fondre pendant l'Occupation. Ne reste que le piédestal sur
lequel est posée en 1969 une nouvelle statue, copie d'un buste
érigé à Prague en 1928.
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TORO :
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Un monument représentant un bovidé est exposé depuis
l'exposition universelle de 1878 au Trocadéro, déménagé à
l’occasion de l’exposition universelle de 1937, il sera offert à
la ville de Nîmes, grâce à la ténacité son maire, Hubert Rouget.
Concernant la statue Robert Clément, membre de la société
d’Histoire de Nîmes écrit : Les édiles parisiens furent heureux d’acquiescer à sa
demande et le Bœuf du Trocadéro pris le chemin de Nîmes…mais le
problème, lorsqu’il fut dans nos murs, était de le transformer
en taureau de combat…ce n’était pas facile, car toujours ce soc
de charrue et cette satanée gerbe de blé lui enlevaient toute
velléité de méchanceté… il fallait le mettre à une hauteur
convenable, pour que l’on ne puisse plus voir ce qu’il avait aux
pieds. »
La statue sera exposée provisoirement dans divers quartiers de
Nîmes, après consultation de la population, la décision est
prise, elle sera érigée sur une colonne au rond point de
Camargue, et placée à une hauteur suffisante pour que le public
ne puisse remarquer le soc de charrue et la gerbe de blé.
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