BELVEDERE du  COLOMBIER

Gorges du gardon

 

Pont st Nicolas

 

Cette balade de ih30 à 2h à partir du Pont St-Nicolas, près de Nîmes, permet de découvrir le panorama sur l'Uzège, sur le gour et la due du Colombier dans les gorges du Gardon, et sur le prieuré de Campagnac.

 

ITINERAIRE : Du parking, continuer pendant 1 km le chemin de terre qui longe vignobles et collines en direction de Vic, village posé sur la crête d'un collet largement ouvert comme pour nous barrer l'horizon. A la sortie du grand virage à droite dominé par des maisons, au fond du vallon, s'engager sur un sentier à gauche qui naît au niveau d'un panneau de bois jaune du PR 37, sous le village (1). S'élever dans un sous-bois d'yeuses pendant 200 m jusqu'à Vic (2). Au premier croisement, prendre à gauche la rue du Porche, passer l'ancienne porte du village, tourner à droite, rejoindre le devant de l'église par la rue du même nom puis l'ancien cimetière, qui fait aujourd'hui office de parking à la sortie du hameau (3). Continuer sur le chemin du Réservoir, qui est goudronné. S'élever pendant 400 m sur le goudron jusqu'à une barrière (on a laissé le PR au niveau du virage prononcé à gauche). La passer et rejoindre le réservoir (4). Après avoir admiré le panorama sur l'Uzège, poursuivre sur le chemin qui monte tranquillement dans la colline jusqu'à un groupe de panneaux jaunes, 200 m plus loin (5). Laisser le tracé rouge et blanc pour continuer tout droit, couper un sentier transversal encombré de lauzes calcaires et rejoindre un meilleur chemin, 900 m plus loin (6). Le suivre à gauche pendant 300 m jusqu'à une crête en surplomb sur les gorges du Gardon, belvédère de choix sur la clue du Colombier (7) Après avoir admiré ce site naturel et protégé, revenir au (6). Juste avant le carrefour, emprunter le chemin à droite, traverser une zone de garrigue pendant 600 m avant de retrouver le GR sur un meilleur sentier venant de gauche (8). Continuer tout droit. Le sentier surplombe à nouveau les gorges du Gardon, le regard embrasse toute l'Uzège avant de se poser sur le prieuré St-Nicolas-de Campagnac et le pont St-Nicolas. Descendre ce sentier panoramique pendant 1 km jusqu'au site, à proximité du pont (9). Le sentier incline ensuite à gauche, passe devant une tour médiévale, traverse un pré et rejoint le parking.

 

Variante : suivre le PR jusqu'à Russan et revenir par le GR qui domine en de nombreux endroits les gorges du Gardon. Compter 4h de marche en tout. Balade de l h 15 sur des sentiers tracés en jaune, bleu puis GR. Carte : IGN 1/25 000 n° 2941 ouest, Uzès.

 

VTT: technique et sportif. Dénivelé : 30 m en une seule fois.

 

CHANTAI. CHIVAS

 

Pour y aller. De Nîmes : Prendre la route d'Uzès que l'on suit jusqu'au pont Saint-Nicolas. Le traverser et passer le prieuré pour tourner tout de suite après à gauche, sur un chemin marqué par des panneaux jaunes. Stationner sur les petits parkings de terre le long du chemin, en laissant le passage libre aux véhicules de secours.  Compter 12 km et 15 mn de voiture.

 

Belvédère naturel sur le gour du Colombier et les gorges étroites du Gardon, la crête du colombier marque une clue de part et d'autre du Gardon, comme pour lui barrer passage. Complètement canalisé par d'abruptes falaises en amont, le Gardon s'assagit peu après, au niveau du pont St-Nicolas, devient étale comme pour mieux retrouver quelques forces avant de creuser à nouveau son lit dans le calcaire urgonien.

Le pont St-Nicolas échangé contre la baronnie de Lunel : Baronnie de Lunel Passage clé au milieu des gorges du Gardon, fréquenté par de nombreux charrois dès l'époque romaine, le gué de St-Nicolas devenait impraticable dès la moindre crue, imposant de longs détours. La construction d'un grand pont à péage devient vite une évidence. Après quinze ans de durs travaux, le pont, haut de 27 mètres, est terminé en 1260. Pratique pour relier Nîmes au Rhône, les Cévennes à la mer, le passage St-Nicolas devient célèbre. Philippe le Bel utilise sa notoriété comme monnaie d'échange contre la baronnie de Lunel pour contrôler la grande route qui traversait le Languedoc, alors possession de Ramon Gancelin, coseigneur d'Uzès. Ce dernier, homme très pieux, accepte l'échange et fait construire sur le site quatre chapellenies. un prieuré et un hospice pour abriter les pèlerins, faisant couper la circulation à chaque guerre. Après la Révolution, le pont devient bien national, le trafic s'intensifie, des bouchons se créent, son agrandissement s'impose. Napoléon III fait relever le parapet et tailler la route actuelle à l'intérieur de l'ancien prieuré, le cimetière se trouvant dorénavant sous la route ! Inébranlable pendant plus de sept cents ans, la crue du 9 septembre 2002 a bousculé ce robuste édifice, imposant à, l'homme de gros travaux de restaurations.