VALLIGUIERES
L'ÉGLISE (1616 - 1619) : La première église date de 1616, mais la symétrie de l'édifice a été amélioré en 1807 - 1809. En 1848, on pense à agrandir l'église. Il faut des chapelles à gauche : on les construit sur une partie du presbytère. Il faut des chapelles à droite : on les place sur l'emplacement de l'ancien cimetière. Une sacristie est construite sur une partie d'une bergerie. On avance l'église en diminuant la maison attenant (à droite) dont on achète une partie qui avançait devant le portail. Le travail ne fut pas très bien fait et il fallut le recommencer souvent, en partie ( date dans l'église). Au cours des travaux, un maçon, Antoine Vignon, trouva la mort.
La paroisse porte le nom de Saint Julien de Brioude dont la statue se trouve dans l'église. La cloche faite des deux anciennes cloches de Valliguières s'appelle Joséphine. L'intérieur de l'église est classé aux monuments historiques.
Cette église n'est pas la première de Valliguières, d'anciens documents montrent qu'il devait y avoir une église à l'emplacement actuel de la Croix Saint-Marc (près du cimetière). Elle s'appelait Saint-Privat. |
Ecoles - Mairie : Pendant longtemps, la salle de la mairie servant de classe pour les garçons fut la petite salle attenante à l'église. La religieuse s'occupant des filles louait une maison dans le village où elle enseignait et vivait. Depuis 1826 plusieurs projets pour l'école ont été élaborés dont l'achat du terrain actuel du bâtiment, et du terrain de l'allée des marronniers prévu initialement comme cour des écoles (jusqu'en 1936).
VIEUX VILLAGE Tour de L'Horloge
LA CHAPELLE SAINT-PIERRE (IXème siècle - XVème siècle) : Son apparition certaine dans l'histoire de Valliguières date du XVème siècle, mais cette chapelle est très ancienne. Elle fut probablement construite sur ordre de Charlemagne ainsi que beaucoup d'autre de la région après la défaite des Arabes.
[Une grande bataille a opposé les Francs de Charles Martel aux Arabes en 736 autour de Rochefort et Pujaut. On trouve dans les vignes de Valliguières des tombes Franques et Musulmanes témoins de cette époque.]
Elle est devenue en 1640, après une peste, l'objet d'un triple pèlerinage annuel pour que cette peste s'arrête sans toucher Valliguières. Le vœu fut renouvelé après la peste de 1720 et promesse tenue jusqu'en 1960 environ.
Un chemin de croise du 19ème siècle mène en haut de la colline, longeant et traversant l'emplacement d'un oppidum. On peut observer les vestiges de cet oppidum, vieux de 2000 ans environs, aux alentours de la chapelle. Les emplacements de quelques tours de guet et des murs d'enceinte sont nettement visibles en haut et sur le flanc de la colline.
Des preuves de restauration montrent que la chapelle est entretenue régulièrement tous les cinquante ans environs depuis au moins un siècle et demi.
LE FORT : Jusqu'au IXème siècle environ, le village se trouve aux alentours de l'actuel cimetière. Puis, probablement après des incendies, il se reconstruit sur le rocher (entre le
IXème et le XIIème siècle). Son premier signalement sous le nom de Valliguières date du début du XIIème siècle (l'ancien village portait le nom de "Les Essart").
En 1392 François de Laudun autorise les habitants à appuyer les remparts de la communauté contre sa tour. Ces remparts sont entourés de fossés et sont ouverts en quatre en endroits ( Nord, Sud, Est, Ouest). Les portes Nord et Sud sont munies de herse mais seule la porte Sud est en bon état aujourd'hui. Dans l'entrée on peut observer un blason et une clé de voûte maquée des trois fleurs de lys, symbole de la domination des rois de France (1226 à 1295).
Cette enceinte ne comprend pas de traces d'église car à l'époque celle-ci se trouvait en bas du village ainsi que la maison fortifiée du prieur (emplacement actuel de l'école et de la mairie).
Lors des épidémies ou des invasions, les herses étaient descendues et les deux autres entrées obturées ; ainsi les habitant restaient enfermés dans le villages.
FONTAINE 1821 - LAVOIR 1822 : Valliguières n'a pas de place, un ingénieur propose la construction d'une Fontaine et d'un Lavoir. L'étymologie de Valliguières (Valle aquaria = vallée des eaux) amène l'ingénieur à choisir comme symbole de Valliguières un pot à eau qui surmonte la fontaine. Quatre tuyaux ornés de béliers (têtes) aujourd'hui remplacés par des grenouilles déversent l'eau dans la vasque. Le lavoir fut construit juste à coté de la fontaine, contre l'actuel mur d'affichage par le maçon Ulysse Vignon. Par mesure d'hygiène on le déplaça en 1906, la charpente, les piliers, les pierres furent transportés au sud du villages. Seules les tuiles de la toiture furent remplacées par des matériaux modernes (tuiles modernes) qui excitèrent la curiosité des habitants de l'époque car c'était la première toiture ainsi faite. Le lavoir mesure 12m sur 7m.
Relais de poste - gîte d'étape :
De par sa situation de lieu de passage, valliguières à de tout temps été une halte importante pour les routiers et autres voyageurs. Étape obligatoire de toutes les troupes royales, impériales ou républicaines ; relais de poste de Napoléon 1er à l'époque où ses courriers transportent les sommes destinées à la "Grande Armée".
La grand font : C'est la source d'où provient l'eau de tout le pays. Elle irrigue notamment des jardins individuels du XIIème siècle, en excellent état, par des canaux de la même époque dont une partie circule à plus d'un mètre de hauteur dans une gouttière probablement construite à l'aide des pierres de la voie romaine toute proche.
Epoque romaine : On peut encore observer des vestiges de la voie romaine (Nîmes - Pont Saint-Esprit) dans une auberge de Valliguières (deux pierre de décoration); Des traces de villa romaine ont été trouvées dans le quartier de Gassargues ; des tuiles et des tombes romaines ont été trouvées du coté de l'oppidum celte. Il existe aussi une villa romaine à quelques kilomètres à l'Est de Valliguières (villa d'Anduzon).
Des construction sur le modèle sarrasin sont visibles dans la rue longeant l'école à l'Est.
construit sur une partie du presbytère. Il faut des chapelles à droite : on les place sur l'emplacement de l'ancien cimetière. Une sacristie est construite sur une partie d'une bergerie. On avance l'église en diminuant la maison attenant (à droite) dont on achète une partie qui avançait devant le portail. Le travail ne fut pas très bien fait et il fallut le recommencer souvent, en partie ( date dans l'église). Au cours des travaux, un maçon, Antoine Vignon, trouva la mort.
