La ville antique de
Saint-Vincent : Il s’agit d’un des
sites archéologiques les plus importants du Midi de la Gaule
offrant une approche remarquable du monde gallo-romain. Ce joyau
du patrimoine antique fait aujourd’hui l’objet d’un programme de
conservation, de restauration et de mise en valeur.
La ville antique de Saint-Vincent à Gaujac
se trouve à 13 km au sud de Bagnol-sur-Cèze et occupe le sommet
d’une colline qui culmine à 270 m., non loin de la confluence
des vallées de la Tave et de la Veyre. L’oppidum (habitat de
hauteur fortifié) pouvait ainsi contrôler une partie du trafic
terrestre s’avançant en direction des Cévennes depuis le Rhône,
importante voie de communication des sociétés antiques depuis
Marseille.
Le site antique est connu dès
le XIXe s. par quelques découvertes épigraphiques. Des fouilles
archéologiques y sont régulièrement entreprises depuis 1963 qui
ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges témoignant de
l’importance de la cité depuis l’époque gauloise jusqu’à la fin
de l’antiquité romaine. Cette recherche est aujourd’hui
complétée par des travaux de sauvegarde et de réhabilitation de
l’oppidum.
Le rempart :
L’enceinte gauloise primitive fait l’objet au début du Ier s.
ap. J.-C. d’importants remaniements correspondant à la mise en
place sur la colline d’un nouvel urbanisme. Ce rempart romain
présente un appareil soigné fait de moellons réguliers liés au
mortier. La porte d’entrée principale, très bien conservée, est
encore aujourd’hui empruntée par le visiteur pour pénétrer à
l’intérieur de la cité.
L'entrée
: Est garder par deux tours celle de gauche ronde Gallo Grec du IIe siècle avant J.C. et celle de droite rectangulaire élevé sous le règne de l'empereur Trajan (98-117). La porte d'entrée était cintré et se fermé avec un panneau de bois qui coulisser. Des remparts ceinturés les constructions sur un périmètre de 1250 m à partir des premières années de notre ère. La fonction des remparts été surtout symbolique; l'empereur Auguste en autorisant sa construction signifiait qu'il reconnaissait à la ville le statut politique de chez lieu de cité latine( oppidum latinum). Le chemin tourne vers la droite pour arriver devant un puit. Pour ensuite nous mener au temple carré d'Apollon. Ce temple dédié à Apollon et à sa soeur jumelle Artémis est érigé vers 40-20 avant J.C., se temple fut utilisé jusqu'au IIIe siècle de notre ère. devant le monument s'étendait un parvis dallé où se dressait l'autel au sacrifices. 

Temple
d'Apollon : ce temple dédié aux divinités de la
fertilité Edifié sur le flanc sud de la colline et dominant les
thermes, ce petit monument offre une architecture originale
alliant à la fois un plan carré de tradition celtique et un
podium de type italique. Ce temple de très belle facture est un
des plus anciens de la région puisque édifié entre 40 et 20 av.
J.-C.
 Les
thermes publics : Il s’agit de l’édifice romain le plus
spectaculaire de l’oppidum qui a bénéficié durant de longues
années d’une recherche exhaustive. Le plan entièrement dégagé
laisse apparaître plusieurs états et montre les différentes
salles (froides, tièdes et chaudes) ayant servi au bon
fonctionnement des b ains.
Un premier établissement thermal a fonctionné au changement
d’ère avant d’être détruit entre 20 et 50 ap. J.-C. Un nouvel
ensemble balnéaire d’une superficie d’environ 615 m2 prend alors
le relais qui présente trois états successifs s’étendant du
milieu du Ier s. au début du IIIe s. ap. J.-C.
Par la suite ils ont été transformer
en sanctuaire à la déesse Fortuna. On peut y voir une cours et
une citerne sur la gauche.
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