BARJAC

Cité Renaissance, est établi sur un replat du plateau à 170 m d'altitude. Située entre Cèze et Ardèche, à mi-chemin entre Aubenas et Pont-Saint-Esprit, dans cette pittoresque région des gorges, dernière étape du Pays d'Uzès, verrouillant la porte du Bas-Vivarais, à la limite des contreforts des Cévennes. Elle paraît venir au devant des visiteurs sous un ciel lumineux méditerranéen, déjà la Provence, perle cachée dans son écrin offert à tous.

Barjac par sa situation géographique privilégiée, constitue le point de départ, de multiples itinéraires touristiques vers la vallée de la Cèze, la réserve naturelle de l'Ardèche, le Parc Nationale des Cévennes... Localement, les visiteurs férus d'histoire trouveront un éventail de sites allant de l'époque de al Préhistoire à celle de la Renaissance. Elle livre son âme avec retenue, et demande de patients cheminements. Trésor de vieilles pierre dorées au soleil, ses maisons, son château qui frappe le regard par son profil caractéristique de l'art de bâtir du milieu du XVIIIe siècle, ses hôtels, ouvrage du grand siècle ou de la Renaissance, son donjon, le domaine des Capucins, témoins qui ont résisté à l'usure du temps. 

HÔTEL DE VILLE DU XVIIe siècle

A Voir : Cité prospère du Moyen Age, Barjac possède encore aujourd'hui de nombreux vestiges datant de toutes les époques. Le donjon du château du XIIe siècle est encore apparent, avec à son sommet, un clocher communal qui n'a été rajouté quand 1649. La multitude des ruelles révèle aussi une porte basse du XIVe, l'hôtel particulier Dufour, la tour renaissance et le porche de vergeyras les trois du XVIe, la chapelle du couvent des capucins, la maison de Combier, le château des comtes du Roure ainsi que l'église Saint Laurent les quatre du XVIIe. Enfin, on peut aussi admirer l'Hôtel de ville et la halle, datant également du XVIIe et fortement modifiée au XIXe siècle.

Mais aussi des terres riches des eaux de l'Ardèche et de la Cèze, qui coulent non loin; et balayées pas le doux soleil méridional. de nombreuses randonnées sont d'ailleurs possible temps en vélo que à pied.

 

                       

Le Château des Comtes de Roure : il est constitué par trois châteaux d'âges et de styles différents, séparé par une cour intérieure avec :
+ la tour seigneuriale, bâtie sur un rocher au lieu dit "Bargacum" et datée de la seconde moitié du Xème siècle. La partie supérieure de cet édifice, soutenant le clocher fut, quant à lui, construit en 1649 afin d’y accueillir la cloche communale encore visible actuellement.
+ le Château vieux ou « Castel viel » -où se situeront plus tard les prisons de Barjac- fut construit au cours du XIIème siècle.
+ le château des comtes du ROURE, fut terminé vers 1639 pour la partie habitation, avec ces fenêtres à meneaux et portes d’entrées encore visibles actuellement. Les écuries et galeries furent construites entre 1645 et 1652. Transformées aujourd'hui en bibliothèque et salle polyvalente.

 

La Porte Basse et la place de la Calade : Jusqu’au milieu du XVIIème siècle la ville de Barjac n’était ouverte qu’en 2 endroits, la porte haute située au nord de l’artère principale du centre ville et aujourd’hui disparue. La porte Basse était située sur cette même voie au sud. Cette porte rénovée au XIXème siècle est encore visible actuellement, elle s’appuie sur les soubassements de l’ancien poste de garde. Cette porte donnait sur le quartier bas de la ville appelée au XVIIème siècle le Quartier du Vingtain. actuellement dénomé "Place de la Calade" De cette place, on peut admirer l’escalier monumental en forme de fer à cheval, daté de 1840, sous lequel se trouvait une fontaine aujourd’hui désaffectée. On pourra aussi admirer la masse imposante qu’offre le château des comtes du Roure.

 

L'église de St Laurent : Cette église paroissiale a été construite entre 1672 et 1692 en partie sur l’emplacement de l’ancienne église St Antoine. Elle fut réalisée pour remplacer l’église St Laurent de Maillac située aux abords de la ville et dont la vétusté ne permettait plus aux Barjacois d’assister à l’office religieux. Par la suite, elle fut restaurée et agrandie en 1862, dans la forme encore visible actuellement.

Son intérieur présente une ordonnance vaste et régulière. On peut remarquer une grande nef unique aux arc-boutants limitant les chapelles latérales. Son chœur est majestueux avec un maître autel en pierre et un tabernacle surmonté d'un dôme d'adoration à colonnes grêles.

 

La Tour Renaissance : Cette tour d'angle, élancée et assez étroite, bâtie en appareil moyen à parement soigné du XVIIème siècle. Elle était partie intégrante d’une bâtisse de forme castrale, appartenant au début du XVIIème à la famille des Banne d’Avéjean et plus exactement à Pol de banne, seigneur d’Uzas, qui en avait fait sa principale demeure. Cette tour donnait sur la place principale de la ville, près de l’arceau de la mairie et aujourd’hui pavée.

L'enceinte du  Bourg Castral : Il n'existe aujourd'hui que peu de trace des "murailles" de la ville, construites vers 1379. Toutefois lorsque l'on trouve sur la place de l'esplanade (près de la mairie), l'alignement des maisons se situant le long de cette place indique l'emplacement de ces fortifications. Si les tours de Garde de la ville (au nombre de 6) ont été détruites après la paix d'Alès en 1629, l'enceinte de la ville restera existante jusqu'au milieu du XVIIIème siècle. 

Ancien couvent des Capucins : La présence de missionnaires Capucins est attestée dès 1633 de par l'appui du Comte de Roure, qui favorisa l'implantation de cet ordre dans une ville à l'époque majoritairement protestante. Cet ancien couvent religieux avec chapelle a donc été construit de 1650 à 1683 et transformé en maison d'habitation au XIXème siècle. Aujourd'hui devenu le "Clos des Capucins" (restaurant), la cuisine a conservé son puits profond à enroulement de chaîne autour d'un tambour en bois. Au 1er étage se trouvent les cellules monacales. Dans le parc, la chapelle désaffectée présente une façade classique (fin du XVIIème) avec clocher, fronton et niche occupée par une statue.

 

HISTOIRE : A l'époque préhistorique le site de Barjac était extrêmement peuplé. Le sanctuaire de la Grotte Chauvet, à 10 Km, atteste que le site était très peuplé dès 30 000 ans avant JC. Vers 3500 ans avant JC une abondance de dolmens (15) prouve que ce foyer humain continuait.  On y dénombrait à la lisière du bois de Ronze, dès le VIème siècle avant JC, une station routière liée au développement du trafic Marseille, Loire et Auvergne, Le territoire a été traversé par la voie romaine de Nîmes à Alba dite "d'Antonin le pieux".

Au XIIème siècle, les habitants de Barjac furent les premiers seigneurs du lieu. Louis XIII en sera l'hôte le 5 juin 1629 quelques jours avant la signature de la paix d'Alais. C'est une Baronnie, qui a successivement appartenu aux "BARJAC" puis aux "GRIMOARD du ROURE". Ces seigneurs avaient entrée aux Etats du Languedoc. Barjac fut un centre important de la soie au XVIIIème siècle. 5 filatures furent en activité, dont les principales : l'île Verte, la Costette et Ribautes. Les foires de Barjac ont toujours joué un grand rôle dans la vie de la Cité. Leur origine remonte aux ordonnances royales de François Ier et Louis XIV.   

 

  office du tourisme : www.val-leedelaceze.com